Dispositif Devcom

Avec Energy Drone, Frédéric Pailleux veut faire décoller son activité !

Le 22/06/2016
par CMAR Hauts-de-France
À Bourecq, Frédéric Pailleux a créé son bureau d’études thermiques et de valorisation du patrimoine.
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Energy Drone - Frédéric Pailleux

À 35 ans, ce père de trois garçons, originaire du Béthunois compte déjà quinze ans d’expérience dans l’expertise du bâtiment dont dix années passées au sein d’un bureau d’études à Lille. Une expérience pratique enrichie d’un BTS études et construction, d’une licence génie civil, infrastructure, ingénierie et construction et d’un master énergies renouvelables !

Un bagage bien utile au moment de créer l’EURL "Energy Drone"… En effet, ce petit-fils d’artisan coiffeur a franchi le pas en mars 2015 après avoir mûri son projet pendant six mois, poussé aussi "par l’envie d’être à mon compte". S’il a poursuivi dans la même voie en s’appuyant évidemment sur ses compétences, Frédéric Pailleux a décidé d’enrichir cette prestation en utilisant les capacités d’un drone.

"On suspend une caméra thermique sous le drone pour repérer les déperditions de chaleur." Concrètement, l’engin permet de superviser l’ensemble de la façade et de la toiture, notamment quand les endroits sont difficilement accessibles comme les Velux. L’entrepreneur effectue également des prestations sans cet outil, pour des particuliers comme pour des professionnels (bailleurs sociaux, donneurs d’ordre, marchés publics) avec des interlocuteurs divers tels qu’ingénieurs, architectes ou services techniques.

Frédéric Pailleux assure entre autres la maîtrise d’œuvre, le suivi et l’accompagnement des travaux, dans le but de réduire la facture énergétique de ses clients. Mais pour optimiser les capacités technologiques du drone et s’ouvrir vers des marchés supplémentaires, il a décidé d’étendre sa gamme de prestations par la prise de vues et de vidéos aériennes pour mettre en scène les événements privés comme publics dans les domaines sportifs, culturels, patrimoniaux… D’autant que les capacités techniques du drone, notamment la gyrostabilisation, permettent de réaliser des images d’une qualité "bluffante"…

Mais développer ces activités passe forcément par une communication active. Frédéric Pailleux s’est ainsi fait connaître à la foire commerciale de Lillers. Et après avoir suivi le SPI (stage préparatoire à l’installation) à la CMA, il a pu réaliser des flyers dans le cadre du dispositif Dev’Com +.

"Les services de la CMA m’ont beaucoup apporté", ajoute-t-il. À tel point qu’il a réalisé un Diag’Up export pour viser le marché belge avant d’intégrer la démarche TIC + pour mettre en ligne son site internet. L’envol d’Energy Drone est maintenant programmé !

ENERGY DRONE DANS LE DÉTAIL

Pour financer son activité dont le siège social est basé à son domicile, Frédéric Pailleux a eu recours à un apport personnel, un prêt bancaire, un prêt d’honneur bonifié accordé par Artois Initiative et une subvention octroyée par la CAL (Communauté Artois Lys) pour un investissement d’environ 30 000 euros. Car la technologie a un prix ! Achat du drone principal et des équipements indispensables (6 batteries de 400 watts, chargeur, balise GPS), les logiciels, la caméra… et d’un drone d’entraînement. On ne manipule pas en effet un engin de 4 kg muni d’hélices plutôt aiguisées sans un minimum de précautions, notamment pour le voisinage. Avant de réaliser prises de vues ou diagnostic, il faut savoir parfaitement contrôler le drone. Frédéric Pailleux a donc suivi trois semaines de formation pratique à Nancy et obtenu son code théorique ULM avant de se voir attribuer le précieux sésame : l’homologation définitive de l’activité par la DGAC (Direction générale de l’aviation civile), indispensable notamment en termes d’assurances.

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