Initiatives

Chez "Bikini", on ne fait pas les choses à moitié !

Le 22/06/2016
par CMAR Hauts-de-France
Lucile Fourmeau a intégré Dev’com + pour développer le dynamisme de son institut de beauté.
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Salon Bikini

Lucile Fourmeau a de la suite dans les idées ! Bonne élève et pas vraiment encouragée à poursuivre une formation d’esthéticienne, elle a pourtant persévéré dans son choix et repris en septembre 2011 l’institut de beauté "Bikini" au Portel (Pas-de-Calais).

Adolescente, Lucile Fourmeau voulait déjà être esthéticienne. Mais son bon parcours scolaire va paradoxalement la desservir car la communauté scolaire, notamment, ne l’encourage pas vraiment à se diriger vers cette voie. Elle va ainsi effectuer une année en école d’infirmières puis passer une licence en économie-gestion avant d’intégrer une école à Dunkerque pour y décrocher son BTS en 2008. Elle est alors embauchée dans la foulée comme salariée au salon Bikini, au Portel, avant donc de racheter le fonds de commerce en janvier 2011 et devenir ainsi "le premier artisan de la famille" !

En dépit de son jeune âge, Lucile se présente face aux banques avec un "petit" apport en poche et obtient également deux prêts complémentaires : un prêt NACRE (Nouvel accompagnement pour la création et la reprise d’entreprises) et une garantie FGIF (Fonds de garantie pour la création, la reprise et le développement d’entreprises à l’initiative des femmes) qui lui permet d’obtenir un prêt bancaire et ainsi de mener à bien son projet de reprise.

Dans cette ville de près de 10 000 habitants qui compte trois instituts et une esthéticienne à domicile, chacun s’appuie sur ses spécificités. À la tête de "Bikini", la jeune maman table à la fois sur une clientèle fidélisée depuis 2004, année de sa création, et de nouvelles personnes séduites par le dynamisme de la jeune femme qui se félicite "d’une activité restée stable en dépit de la conjoncture". Si elle peut en effet profiter de sa famille les samedis après-midi et dimanches et consacrer le lundi aux tâches administratives, la jeune chef d’entreprise peut s’appuyer sur un planning rempli entre deux et trois semaines à l’avance l’hiver et un mois en été !

Dans les deux cabines du salon, Lucile Fourmeau pratique des soins comme l’épilation, la manucure, le maquillage et la beauté des pieds, en utilisant des produits phytothérapiques et autres huiles essentielles. Mais elle envisage surtout de développer les soins du visage et du corps et, dans ce contexte, elle a particulièrement apprécié l’été dernier la visite d’Aurélie Obert, de l’antenne économique de la CMA à Saint-Martin Boulogne dans le cadre du diagnostic Vision 360. "Prendre du recul pour faire le point sur l’entreprise a en effet été très bénéfique", explique Lucile Fourmeau.

Lors de la reprise de l’institut, l’esthéticienne avait bâti sa communication sur la distribution de flyers "mais en cinq ans, il y a eu beaucoup de changements", concèdet-elle. Voilà pourquoi en s’engageant dans le dispositif Dev’Com +, elle s’est attelée, avec l’aide d’Emmanuel Belo, agent de développement économique à la CMA, à refaire intégralement sa plaquette tarifaire. Et Lucile Fourmeau de conclure qu’elle a "trouvé très positif le fait d’avoir été démarchée par la Chambre de métiers et de l’artisanat tout comme le service rendu. C’est vraiment un très bon investissement !"

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