Le ministère du Travail, en collaboration avec la Délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP), Pôle emploi et l'Acoss, dresse un bilan de la situation du marché du travail dans le contexte de la crise sanitaire. Les chiffres qui en ressortent témoignent d’une situation inédite à l’ampleur considérable…

À compter de septembre 2022, les entreprises de plus de onze salariés verront leur taux de cotisation à l’assurance chômage varier en fonction de leur consommation de contrats courts et de CDD. Objectif : lutter contre la précarité engendrée par ces contrats en pénalisant les entreprises qui y ont recours.

La crise sanitaire a apporté des transformations considérables dans le monde du travail et plus précisément sur le profil des salariés placés en activité partielle. Une situation inédite qui a été mise en lumière par les chiffres publiés par la Dares, à travers une étude publiée le 20 avril dernier. Au total, la France a compté 8,4 millions de salariés en activité partielle en avril 2020, au pic du premier confinement. Décryptage.

En adéquation avec le plan "1 Jeune, 1 Solution", la FFB se mobilise pour attirer de nouvelles recrues afin de répondre à une pénurie de main-d’œuvre colossale dans le bâtiment. Après le succès de l’opération "15.000 bâtisseurs" en 2018, le syndicat reconduit son dispositif, aux côtés du Gouvernement, pour offrir des perspectives durables aux jeunes et demandeurs d’emploi issus de QPV et aux réfugiés en situation régulière.

La reprise économique se fait certes timidement, mais elle commence à se faire ressentir dans les chiffres communiqués par les organes publics. Mercredi 21 avril, l’Acoss a annoncé qu’au premier trimestre 2021, les déclarations d’embauche de plus d’un mois, hors contrat d’intérim, enregistrent plus de 6 % d’augmentation après un repli historique de 14,5 % à la fin d’année 2020.

Parmi les nombreux dispositifs mis en place par l’État pour faire face à la crise sanitaire, le FNE formation permet aux salariés placés en activité partielle, ou en activité partielle de longue durée, de bénéficier d’une prise en charge d’une partie des frais pédagogiques sur le projet de formation.

En pleine troisième vague épidémique, l’État prolonge, dans une instruction du 23 mars, l’accompagnement RH proposé aux TPE-PME. La prise en charge, qui peut aller jusqu’à 100%, doit permettre aux entrepreneurs de passer la crise ou d’appréhender leur reprise grâce à des conseils RH d’experts.

L’Association GSC et la société Altares ont dévoilé le 16 mars, la 5e édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. En 2020, 33.189 chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle : soit une diminution de 31,4% par rapport à 2019. Belle preuve de l’efficacité des mesures anti-faillites mises en place par le Gouvernement. Mais que va-t-il se passer quand les perfusions vont cesser ? Si l’hécatombe a été contenue temporairement, la sortie de crise, qui rimera avec baisse et suppression des aides, risque de laisser bien des TPE sur le carreau.

Souvent méconnues, des aides à destination des femmes qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat sont proposées par l’État au travers d’établissements intermédiaires. Elles ont vocation à soutenir les porteuses de projet dans la création/reprise d’entreprise et se présentent sous plusieurs formes : financement, action levier, accompagnement, information.. Tour d’horizon de ces dispositifs.