Prévention - Santé

Travailleurs indépendants et mutuelle santé : des niveaux de couverture variés

Le 18/04/2023
par Cécile Vicini
Une étude BVA menée pour le compte du comparateur Les Furets s’est penchée récemment sur les comportements des travailleurs non-salariés, dont les commerçants et artisans, vis-à-vis de leurs frais fixes et plus particulièrement de leur complémentaire santé…
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Inflation oblige, les dépenses dites "contraintes", à savoir les assurances obligatoires, le carburant, mais aussi la complémentaire santé (dont la souscription est optionnelle pour les indépendants) pèsent dans le portefeuille des Français.

Les travailleurs non-salariés n’échappent pas à la règle. Chez ces derniers, deux points s’avèrent décisifs :

Le lieu de travail : 30% des travailleurs non-salariés déboursent plus de 150€ par mois pour leur local professionnel ;

Le carburant : ce poste de dépense représente plus de 150€ mensuels pour plus d’un quart des indépendants interrogés (26%), et plus de 50€ pour la moitié d’entre eux.

Du côté des assurances, les dépenses restent importantes, notamment pour assurer son véhicule et se doter d'une complémentaire santé : près de 30% des interrogés y consacrent plus de 50€ par mois.

Concernant les autres frais fixes (téléphonie mobile, frais bancaires...), qui concernent une plus large partie des travailleurs non-salariés, ils engagent de moins grosses dépenses mensuelles.

Selon les chiffres avancés par cette étude, 57% des indépendants déboursent entre 0 et 30€ mensuels pour la téléphonie mobile, et 56% pour leurs frais bancaires.

Les indépendants bien moins couverts

A propose de la complémentaire santé, les niveaux de garantie choisis témoignent d’une certaine disparité :

→ Près de la moitié disposent d’une couverture santé dite "classique" (46%) ;

→ Plus d’un tiers se sont tournés vers une gamme "intermédiaire" (35%) ;

→ Les contrats avec des garanties plus "premium", ne sont à ce jour souscrits que par une minorité (seulement 10%).

"Environ deux tiers des indépendants ont opté pour de meilleurs taux de remboursement sur des soins spécifiques à leur couverture (68%)", précise cette étude BVA menée pour le compte du comparateur Les Furets. Sans surprise, l’optique, le dentaire et les soins courants sont privilégiés.

De l’autre côté du spectre, ce sont les médecines douces qui sont le plus délaissées, avec seulement 25% des interrogés qui déclarent avoir inclus cette option dans leur couverture santé.

Consulter l'étude dans son intégralité

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