45 communes se portent volontaires pour embellir leurs périphéries
Pourquoi un dispositif spécifique aux "entrées de ville" ?
Parce que ces espaces concentrent souvent de nombreuses critiques et problématiques :
- vision d’aménagement d’ensemble limitée, voire inexistante ;
- pollution visuelle ;
- peu d’articulation avec les centres-villes qu’ils jouxtent…
Que prévoit cette opération ?
Des soutiens financiers et techniques adaptés à chaque territoire et répartis comme suit :
- un fonds de 24 M€ débloqué par l’État pour requalifier les zones commerciales de périphérie afin de financer des projets de réhabilitation ;
- la Banque des Territoires mettra, elle, sur la table une enveloppe de 15M€ pour le volet ingénierie dans le but de repenser ces zones, embellir et renaturer les paysages ;
- la Direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN) interviendra quant à elle sur la partie technique. Son objectif ? Mieux associer entrées de ville et urbanisme et partager des projets architecturaux qui feront référence.
Déjà 45 villes moyennes, intégrées au programme Action cœur de ville, se sont portées volontaires pour embellir les entrées de leur commune.
Quelques exemples : Nevers, Épinal, Béthune, Cognac, Pau, Draguignan, Saint-Pierre de La Réunion, Ajaccio, Château-Thierry, Morlaix, Tulle…
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Depuis 2017, le programme Action cœur de ville, piloté par l’ANCT, a permis de renforcer l’attractivité et de soutenir le développement durable de 234 villes moyennes, en métropole et en outre-mer
L’acte II (2023-2026), doté de 5 milliards d’euros, fait de la transition écologique son fil conducteur. Autres ambitions : conforter le socle de services, revitaliser les villes moyennes et accélérer le passage à l’opérationnel des actions. Et, outre les "entrées de ville", une attention particulière sera également apportée aux "quartiers gare".
>> Découvrez ici toutes les villes qui participent à ce programme.
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