politique

Remaniement : qui est "in", qui est "out" ?

Le 11/01/2024
par Samira Hamiche
Fraîchement nommé Premier ministre, Gabriel Attal a en partie levé le voile, jeudi 11 janvier, sur la composition de son nouveau Gouvernement. Si la continuité est de mise aux postes régaliens, de nouvelles têtes font leur apparition, avec leur lot de surprises...
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Y aura-t-il du mouvement à Bercy ? La question taraudait nombre d'acteurs du monde économique et trouve enfin sa réponse.

Le nouveau Premier ministre Gabriel Attal a en partie énoncé ce jeudi 11 janvier la composition de son équipe gouvernementale. Objectif : réduire au maximum la voilure en concentrant les portefeuilles ministériels, dans le cadre d'un Gouvernement "resserré". Le Gouvernement tel que constitué par Élisabeth Borne comptait en effet 39 ministres.

Du mouvement au porte-parolat

Anciennement secrétaire d'Etat à la Jeunesse, Prisca Thevenot est nommée porte-parole du Gouvernement et succède ainsi à Olivier Véran. Pour rappel, Gabriel Attal a lui-même occupé le poste de porte-parole du Gouvernement de Jean Castex, entre 2020 et 2022.

Choix de continuité à Bercy, Beauvau et Place Vendôme

Fidèle à son poste depuis maintenant bientôt six ans et huit mois, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire conserve son maroquin. Pour l'heure, aucune précision n'a toutefois filtré au sujet de son équipe

Même choix de continuité au ministère de l'IntérieurGérald Darmanin reste en fonction Place Beauvau. 

Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, se trouve lui aussi assuré de la confiance de l'éxecutif.

Pas de nouveauté non plus au ministère des Armées : Sébastien Lecornu est confirmé à son poste.

Il en va de même pour Sylvie Retailleau, qui conserve le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

Au ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoiresChristophe Béchu reste en place. 

Marc Fesneau se trouve quant à lui conforté à son poste de ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

D'étonnants super-ministères et une nouvelle tête à la Culture

Première surprise de ce remaniement : les fusions de ministères... A l'instar de l'Education et des Sports. Jusqu'à présent à la tête de ce dernier, Amélie Oudéa-Castera devient ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques. Une hydre complexe qui interroge d'ores et déjà...

Même procédé du côté de la Santé : le ministère se trouve fusionné avec celui du Travail. Ancienne députée et vice-présidente de l'Assemblée nationale (de 2008 à 2017), actuelle présidente de Reims métropole, Catherine Vautrin en prend la direction et succède ainsi à Olivier Dussopt et Agnès Firmin Le Bodo. 

La réapparition de Rachida Dati fait également parler d'elle. L'ancienne Garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy a été nommée ministre de la Culture.

Qui sont les  autres sortants ?

La ministre déléguée chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, Bérangère Couillard, cède sa place à Aurore Bergé

Marie Lebec est quand à elle nommée ministre déléguée chargée des Relations avec le Parlement, et succède à Franck Riester. Fait notable : elle est la première femme à occuper ce poste.

Pour l'heure, l'incertitude est de mise pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, dont le portefeuille n'a pas été confirmé.

>> Informations à suivre. Les nominations ou confirmations de secrétaires d'État devraient intervenir vendredi 12 janvier. Un premier Conseil des Ministres est programmé à 11h.

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