Financement participatif

Investir grâce au crowdfunding

Le 26/06/2017
par Isabelle Flayeux
Le recours au crowdfunding pour financer un projet se démocratise. En phase de lancement ou de développement, les artisans font eux aussi appel aux plateformes web pour collecter des apports financiers. Si la méthode paraît simple, quelques règles de base sont à respecter. D’autant plus qu’une collecte est un formidable outil de communication et un levier potentiel à l’obtention de prêts bancaires.
Partager :
Tout roule pour Ruben Djagoue, à droite, fondateur du concept Beny's hot dog et aujourd'hui associé à Adama Camara, à gauche.

Le temps d’un stage universitaire en 2013, Ruben Djagoue découvre l’ampleur du phénomène hot-dog à Copenhague. De retour en France, le jeune homme de 22 ans s’inspire du concept de street-food danois pour développer son projet et se lancer dans l’entrepreneuriat. Beny’s hot-dog démarre en septembre 2015. "J’ai financé un chariot mobile sur fonds propres pour tester la viabilité de mon idée. Je profitais de petites manifestations événementielles organisées à Évry (91) pour m’installer et vendre à un prix attractif une large variété de hot-dogs confectionnés avec des produits frais." 

Face à l’engouement des jeunes, Ruben Djagoue décide dès avril 2016 de pousser son idée plus loin en créant un tricycle à hot-dog. "Je voulais un moyen de distribution plus ludique et plus attractif. Le problème restait le financement."

5 000 euros en 42 jours

Sur les conseils de la CMA Essonne, Ruben Djagoue participe à une formation crowdfunding, organisée en partenariat avec la plateforme de financement collaboratif KissKissBankBank. Tout s’accélère. "J’ai choisi la solution crowdfunding pour trouver des fonds et lancé la collecte en juin grâce à l’accompagnement de la chambre de métiers et de KissKissBankBank. En un mois, j’ai sensibilisé mon premier cercle (famille, amis…). Le bouche-à-oreille a fait le reste." 

Fixé à 5 000 euros, l’objectif de la collecte est atteint en 42 jours. "La campagne a été très prenante. Solliciter la participation des KissBankers nécessite une communication régulière et dosée, pour éviter de tomber dans le harcèlement." Aujourd’hui, Ruben Djagoue se déplace jusqu’à Lyon et Nantes et travaille essentiellement en BtoB. Il réfléchit à un nouveau mode de distribution pour développer son activité.

Facebook : @benyshotdog

Partager :