Le réseau des CMA appelle à la stabilité des politiques économiques
Le président de CMA France, premier réseau d’accompagnement des entreprises artisanales, a d’ores et déjà fait connaître sa volonté de rencontrer "dans les meilleurs délais" les ministres fraîchement nommés qui auront la charge de "garantir la stabilité indispensable au développement économique de l’artisanat", à savoir Antoine Armand, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Astrid Panosyan-Bouvet, ministre du Travail et de l’Emploi, et Françoise Gatel, chargée de la Ruralité, du Commerce et de l’Artisanat.
Il compte ainsi leur exprimer les attentes et les besoins des artisans mais également leur rappeler les missions des CMA dans l’accompagnement et la formation des artisans.
"Le réseau des CMA et les 2,4 millions d’entreprises artisanales qu’il représente (12% du PIB national) sont prêts à participer à la relance économique de la France comme au redressement économique des territoires. Pour cela, et dans le contexte exigeant auquel l’artisanat est confronté, nous serons particulièrement vigilants sur l’impact des décisions à venir pour notre secteur", Joël Fourny
Selon Joël Fourny, ces mesures devront s’attacher "à rassurer tous ceux qui participent activement à l’économie du réel, celle de la proximité et du quotidien. Les artisans attendent concrètement de la stabilité et de la visibilité pour investir, former, recruter, créer, ou se développer, en un mot retrouver confiance en l’avenir."
Les trois priorités majeures de CMA France
1. Garantir des politiques publiques qui s’ancrent dans la durée pour que les artisans puissent investir et se développer dans un climat de confiance.
2. Tester les futures normes et réglementations sur les TPE avant leur adoption : CMA France appelle ainsi le Gouvernement à mettre en œuvre un "Test TPE", une mesure "de bon sens" qui assurerait, avant l’adoption de toute nouvelle réglementation, qu’elle peut concrètement s’appliquer dans une TPE sans faire peser sur le chef d’entreprise des contraintes incompatibles avec l’activité économique.
3. Soutenir et pérenniser la dynamique de l’apprentissage. Une réforme du financement de l’apprentissage nécessite d’instaurer un pilotage par des objectifs stratégiques tels que la qualité de la formation proposée ou encore sa valeur ajoutée en matière d’employabilité. Le maintien des aides aux employeurs d’apprentis comme la révision des NPEC doivent privilégier le secteur de l’artisanat.
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