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Intégrer la RSE dans son modèle d'affaires

Le 21/06/2019
par Marjolaine Biagi
Éditeur de jeux éducatifs éco-conçus, Bioviva est précurseur dans la prise en compte des enjeux de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Rencontre avec son dirigeant-fondateur Jean-Thierry Winstel, un homme visionnaire et engagé.
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photo de groupe des salariés de l'entreprise Bioviva et portrait de son fondateur, Jean-Thierry WinstelPour Jean-Thierry Winstel, le « changement passe par les enfants ». Chaque collaborateur se retrouve dans les valeurs de Bioviva.

Il y a 23 ans, Jean-Thierry Winstel crée Bioviva pour « familiariser les jeunes générations avec la nature et les sensibiliser à sa préservation grâce au jeu ». Le succès est très rapide. Véritable phénomène de cours de récréation, les Défis Nature, pour ne citer qu’eux, se vendent à plus de 2,5 millions d’exemplaires. L’entreprise a développé près d’une centaine de jeux, distribués dans une quinzaine de pays. 

Faire du bien au monde 

La fibre « verte » de Bioviva s’exprime aussi en coulisse. « Nous veillons à ce que nos activités impactent le moins possible l’environnement. Nos jeux sont imprimés à partir d’encres à base végétale et nous utilisons des papiers et des cartons labellisés FSC (Forest Stewardship Council) », cite à titre d’exemples le patron. 

Plus globalement, l’entreprise entend « respecter l’environnement et avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viable ». L’essence même de la RSE (responsabilité sociétale des entreprises), dont elle s’estime pionnière.

Un modèle d’avenir

Bioviva participe ainsi à l’économie locale grâce à une production 100 % made in France. Les jeux sont conçus à Montpellier et fabriqués à Saint-Paul-Trois-Châteaux. « Nous avons créé douze emplois directs et huit indirects en quatre ans. »

L’entreprise multiplie aussi les actions citoyennes, sur son territoire et dans le monde. « Nous espérons que notre modèle préfigure l’entreprise de demain. Une entreprise créatrice de richesses globales, qui tient compte des attentes de toutes les parties prenantes. »

Les nombreux prix reçus par Bioviva attestent en tout cas de son ancrage dans l’air du temps…

Des jeux pour les enfants réfugiés

Bioviva vient d’offrir 36 000 jeux aux enfants réfugiés de Syrie et du Liban. De quoi leur procurer des moments de joie et de plaisir partagés. « Tous les enfants du monde ont le droit d’apprendre et de s’amuser », scande Jean-Philippe Winstel. À terme, c’est un million de jeux que l’entreprise compte distribuer aux enfants du monde entier en situation précaire.

www.bioviva.com

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