Visite d'entreprise

Entreprise et Découverte lance la campagne "Cet été, on se retrouve à l’atelier"

Le 22/07/2021
par Cécile Vicini
Chaque année, la visite d’entreprise attire 15 millions de curieux en France. Activité lourdement impactée par la crise sanitaire, l’association Entreprise et Découverte lui redonne de l'élan grâce à la campagne "Cet été, on se retrouve à l’atelier". Transparence, contact direct avec le client, notoriété… L’entreprise artisanale a tout à y gagner !
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Quelques chiffres sur la visite d’entreprise

D’après une étude menée par l’observatoire de l’association Entreprise et Découverte en 2019, les chiffres confirment un fort succès pour ce type d’activité : 

  • 15 millions de visiteurs accueillis dans les 2.000 entreprises référencées (une progression de 30% en 7 ans) ;
  • 21% des visiteurs sont des visiteurs étrangers et 55% des entreprises accueillent ces visiteurs ;
  • Les petites et moyennes entreprises y prennent part très activement (94% de TPE/PME) ;
  • 60% des visiteurs deviennent des consommateurs fidèles à la marque.

Relancer le tourisme de savoir-faire 

Pour accompagner les 2. 000 entreprises françaises référencées déjà ouvertes au public, l’association Entreprise et Découverte, qui œuvre à la promotion du "tourisme de savoir-faire" a lancé une campagne nationale qui sera menée tout l’été.

→ L’objectif est simple : inciter les Français à se rendre dans les ateliers et les usines pour découvrir leurs différents savoir-faire et pénétrer au cœur des processus de fabrication.

Bon à savoir : Dans la quasi-majorité des cas, ces visites d’entreprise sont menées par les salariés eux-mêmes : qui mieux qu’eux pour partager leur expérience, leur ressenti et leur quotidien ? 

Cette valorisation des salariés est une preuve indéniable de confiance et de reconnaissance envers les équipes. 

Une interaction entre le public et l'entreprise

Durant ces visites, les salariés présentent l’histoire de leur entreprise, des produits qu’ils fabriquent au quotidien, des savoir-faire acquis avec le temps.

Ils peuvent également répondre aux questions des visiteurs, ce qui crée une véritable connivence entre le public et l’entreprise

Visites insolites, visites familiales, visites emblématiques, visites gourmandes ou encore visites incontournables… Ces parcours peuvent prendre une thématique particulière.

Dégustation gratuite, prise en main des outils, démonstration, achat de souvenirs… : les moyens de partager son savoir-faire avec le public sont nombreux. 

Sortir de la crise en s’ouvrant au public 

Le tourisme de savoir-faire présente des intérêts qui vont au-delà d’un simple échange entre les entreprises et leur public : il s’agit de contribuer à la reprise économique du pays.

Chaque visite s’ancre dans une démarche quasi militante : la volonté de faire (re)découvrir les savoir-faire régionaux en jouant la carte de l’économie de proximité et des engagements spécifiques pris par les dirigeants.

Autre public visé : les scolaires, afin de séduire les plus jeunes, enfants comme adolescents, et les encourager à s’orienter vers des métiers manuels. Ces visites spécifiques sont de formidables occasions de susciter des vocations et de leur donner des perspectives d’avenir dans des métiers souvent en manque de main-d’œuvre ! 

Le saviez-vous ? D’un point de vue économique, l’immense majorité des visites se solde par des achats dans les boutiques/ateliers. La notoriété est également développée, tout comme la fidélisation et l’encouragement à la consommation locale. 

Ils sont ouverts au public 

Parmi les 2 .000 entreprises françaises qui participent à ce tourisme du savoir-faire, voici quelques références notables dans le secteur artisanal : 

→ Le Moulin de la Veyssière, en Dordogne : le dernier moulin en activité de la vallée du Vern, spécialisé dans la production d’huiles de noix, d’amande et de noisette de très haute qualité ;

→ Artamin, en Haute-Marne : le dernier fabricant d’accessoires en fleurs artificielles de France pour les créateurs de mode et de la haute-couture, labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant ;

Les Céramiques Sant Vicens : un centre de céramique en périphérie de la ville de Perpignan créé en 1942 ;

 Le Moulin du Got : un moulin papetier toujours en activité dans le Limousin, à Saint-Léonard-de-Noblat ;

→ Les Poteries d’Albi : cette entreprise familiale centenaire est la dernière manufacture en France de poteries tournées et émaillées à la main, labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant.

→ La Confiserie du Roy René : fabricant de calissons à Aix-en-Provence depuis 101 ans, labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant.

>> Vous êtes intéressé ? Vous souhaitez participer ou tout simplement en savoir plus ? Rendez-vous sur le site Internet d’Entreprise et Découverte.

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