A Guemps, Claudia et Sylvain Janquin ont créé la SARL Antheya

Ils fabriquent des savons "bio" et efficaces

Le 13/09/2016
par CMAR Hauts-de-France
C’est dans le grand corps de ferme qu’ils occupent à Guemps, à deux pas de l’A16, que Claudia et Sylvain Janquin ont installé le 1er avril dernier les locaux de leur société Antheya, du nom (légèrement modifié) de la déesse grecque des fleurs. Chimiste de formation chez "Tioxyde" à Calais, Claudia a entamé une formation, dans le cadre du projet de reclassement mis en place dans l’entreprise, pour créer son activité de production et vente de savons « bio », un projet qui a mûri dès 2012.
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Claudia et Sylvain Janquin conçoivent leurs produits dans un laboratoire qui répond à des normes très strictes.

Sur 70 m2, on trouve un bureau, une salle de séchage et un laboratoire, le tout entièrement aménagé par le couple. La fabrication de ces produits impose en effet un process aussi rigoureux que le dosage et le mélange des composants. Mais pas n’importe lesquels ! Des produits 100 % bio-écologiques. "Je n’utilise pas de synthétique", argumente Mme Janquin. "Nous apportons ainsi beaucoup de soin dans le choix de nos huiles essentielles par exemple."

Si Claudia Janquin a eu le déclic lors de la visite d’un marché, pas question cependant de reproduire des produits identiques. "J’avais vraiment envie de m’engager dans une démarche artisanale", précise-t-elle. Au-delà du côté naturel de sa fabrication, l’artisane privilégie l’efficacité.

Parmi la gamme qu’elle a conçue après plusieurs années à élaborer les recettes, elle propose notamment des savons thérapeutiques plus particulièrement destinés aux soins, par exemple à base de lait de chèvre "plus doux et hydratant", explique sa conceptrice.

Les aspects hygiéniques et réglementaires occupent également une large place dans le cahier des charges que le couple a élaboré. Le credo des créateurs d’Antheya est de fabriquer " dans les règles" en toute transparence et, pour ce faire, ils collaborent régulièrement avec un dermatologue. Ils constituent parallèlement un dossier cosmétique et soumettent leurs produits à un toxicologue pour la phase de validation.

Grâce à une présence régulière sur les salons qui leur a permis de se faire connaître, les savons, shampoings ou savons à raser sont déjà distribués dans une vingtaine de points de vente, magasins bio, boutiques de produits locaux…

Pour accroître leur visibilité, les époux Janquin ont décidé de dynamiser leur politique commerciale. C’est l’antenne de la CMA de Calais qui les a ainsi mis en contact avec Emmanuel Belo pour intégrer le dispositif Dev’Com +. "Nous avons en effet reçu des demandes de l’étranger et même s’il s’agit de les étudier avec attention, il existe un réel potentiel." À tel point qu’ils envisagent de s’engager dans une démarche "export" via l’outil spécifique mis en place par la CMA.

Et, dans l’avenir, Claudia Janquin souhaite installer à côté du laboratoire de fabrication de savons son cabinet de réflexologie plantaire, une activité complémentaire pour laquelle elle a entamé une formation…

http://www.antheya.fr/

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