À l’automne dernier, la ministre Olivia Grégoire a affiché son souhait qu’au plus tard en 2025, tout plat « non fait maison » soit signalé sur les cartes des 175.000 restaurants de France. Cette proposition de loi a finalement été retirée à l’Assemblée nationale.
Apprentissage, simplification administrative, coût de l'énergie... Pour Le Monde des Artisans, la ministre chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation, revient sur les dossiers brûlants du secteur.
Lancé le 25 avril 2023, le Conseil National du Commerce vise à faciliter les échanges autour de leurs enjeux du quotidien (transition écologique, simplification administrative) et d’anticiper l'avenir du commerce dans les grandes lignes.
Après sa nomination le 9 février dernier en tant que ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation, une question se pose légitimement : la redéfinition de son portefeuille va-t-elle influer sur la politique en faveur des entreprises du commerce et de l'artisanat (termes effacés de son titre), menée jusqu'à présent, ou au contraire, la détourner de ses missions initiales ?
Objectif : « recueillir les contributions de chefs d’entreprises français pour faciliter, améliorer, simplifier leur vie dans la compréhension des normes, dans leurs relations avec les administrations, dans leurs démarches du quotidien ».
Ce programme, qui bénéficie d’un soutien financier de l’État de 2,8 millions d’euros au global, doit pouvoir permettre à quelques 56.000 Français de bénéficier d’un commerce de proximité.
Pour ces métiers, les gestes écologiques sont principalement orientés vers les économies d’énergie, d’eau, l’amélioration de la qualité de l’air, la gestion des déchets, et bien sûr, la lutte contre le gaspillage alimentaire.
Les résultats de la 4ᵉ édition de cette étude ont été présentés fin septembre à Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, et à Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé du Numérique.