Upcycling : des merveilles dans nos poubelles

Kiki l’éclaireur

Depuis sept ans, Christophe Lacombe s’amuse à transformer de grands classiques du design français en luminaires.

« Je choisis des objets appartenant à la mémoire collective pour créer des lampes décalées et élégantes avec de belles matières. »

Réalisateur de documentaires pendant trente ans, Christophe Lacombe soignait tout particulièrement l’habillage vidéo de ses programmes qu’il voulait artistiquement irréprochable. Devenu artisan, ce passionné d’architecture d’intérieur et d’esthétisme prend aujourd’hui un malin plaisir à recycler des moulins à café, des téléphones en bakélite, des boîtes en métal estampillées Banania ou bouillon Kub, des pendules vintage en formica ou encore des appareils photo à soufflet. Toujours impeccablement conservés, les objets sont triés sur le volet et coiffés d’un abat-jour entièrement dessiné et pensé par Christophe Lacombe.

Apporter une nouvelle valeur

Sensible à la philosophie de récupération-transformation, l’artisan donne une seconde vie à des objets authentiques de grande qualité pour les faire redécouvrir différemment.

« Les gammes colorées et joyeuses des lampes Kiki l’éclaireur font sourire et provoquent de l’empathie en renvoyant à des souvenirs d’enfance. Je prends un peu de recul et j’instille une dose d’humour ou un côté chic pour valoriser des appareils qui étaient à l’abandon, qu’on ne regardait plus. »

Ces créations inattendues sont entièrement fabriquées à la main selon les critères de l’artisanat d’art. Une fois surmonté d’un abat-jour à la forme et à la matière (cuir craquelé, velours frappé, soie, toile de Jouy…) extrêmement réfléchies et soignées, l’objet ancien devient un produit de luxe qui séduit le marché étranger où Christophe Lacombe réalise 75 % de son chiffre d’affaires.

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