La reprise économique se fait certes timidement, mais elle commence à se faire ressentir dans les chiffres communiqués par les organes publics. Mercredi 21 avril, l’Acoss a annoncé qu’au premier trimestre 2021, les déclarations d’embauche de plus d’un mois, hors contrat d’intérim, enregistrent plus de 6 % d’augmentation après un repli historique de 14,5 % à la fin d’année 2020.

C’est le bilan dressé par le cabinet Altares au 14 avril dernier. Même si le niveau reste relativement bas avec une baisse de 32% par rapport au 1er trimestre 2020, ce sont majoritairement les très petites entreprises (TPE) qui sont concernées par les défaillances, et ce, malgré la perfusion d'aides gouvernementales. Alors assiste-t-on au calme avant la tempête ? Décryptage.

La Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA), en partenariat avec l’INSERM, a publié un rapport sur les conduites addictives de la population active. L’objectif vise à améliorer la prise de conscience des dirigeants, responsables des ressources humaines et services de santé au travail, sur ces usages. Alors quels sont les résultats de ce rapport ? Explications.

L’Association GSC et la société Altares ont dévoilé le 16 mars, la 5e édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. En 2020, 33.189 chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle : soit une diminution de 31,4% par rapport à 2019. Belle preuve de l’efficacité des mesures anti-faillites mises en place par le Gouvernement. Mais que va-t-il se passer quand les perfusions vont cesser ? Si l’hécatombe a été contenue temporairement, la sortie de crise, qui rimera avec baisse et suppression des aides, risque de laisser bien des TPE sur le carreau.