Emploi

Marché du travail pendant la crise sanitaire : quel bilan ?

Le 17/05/2021
par Cécile Vicini
Le ministère du Travail, en collaboration avec la Délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP), Pôle emploi et l'Acoss, dresse un bilan de la situation du marché du travail dans le contexte de la crise sanitaire. Les chiffres qui en ressortent témoignent d’une situation inédite à l’ampleur considérable…
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Le marché du travail à la fin avril  

Au 26 avril dernier, 243.000 demandes d’indemnisation au titre de l'activité partielle ont été déposées par 224.000 entreprises et ce, rien que pour le mois de mars 2021

Les deux régions qui ont compté le plus de salariés indemnisés en activité partielle sont : 

  • L’Île-de-France (plus de 30%) ; 
  • Auvergne-Rhône-Alpes (plus de 12%). 

Sur l’ensemble de l’hexagone, près de 2.300.000 salariés ont été placés en activité partielle.

Un volume colossal qui représente 12% des salariés du privé

Les structures de moins de 20 salariés comptent à elles seules 40% des personnes en activité partielle. 

Les secteurs qui ont eu le plus recours à l’activité partielle sont l’hébergement-restauration, le commerce et les activités de services.

Parmi les entreprises qui n’ont pas réussi à maintenir l’ensemble de leurs emplois, et ce, malgré les mesures d’aides proposées par le Gouvernement, ce bilan annonce des chiffres édifiants : 

→ 7.850 procédures de licenciements collectifs pour motif économique, hors PSE (depuis début mars 2020).

Dans l’immense majorité des cas (neuf fois sur dix), il s’agit de licenciement de moins de 10 salariés

Les secteurs les plus touchés sont la réparation automobile (19%), l’industrie manufacturière (18%), la construction (15%) ainsi que l’hébergement et la restauration (12%). 

Les demandes d’inscription à Pôle emploi en baisse 

Entre le 11 et le 17 avril 2021, les demandes d’inscription à Pôle emploi diminuent en comparaison de la même période en 2020 :

Ont été comptabilisées 65.264 demandes d’inscription de demandeurs d’emploi, soit -19,9 %. 

Cette tendance s’explique à la fois par la baisse des entrées pour fin de contrat court mais aussi par une dynamique grandissante de la formation professionnelle 

Les inscriptions de demandeurs d’emploi sont nombreuses sur le début de l’année 2021, portées par le développement du CPF et par l’augmentation des inscriptions à des formations financées par les institutions publiques (conseils régionaux et Pôle emploi notamment). 

→ 320.000 inscriptions en formation (+77% de plus qu’au premier trimestre 2020) ; 

→ Le niveau reste élevé à début avril (+32% par rapport à avril 2019).

>> Consulter l'intégralité des données sur l'emploi dans le contexte de la crise sanitaire

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