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Artisans : comment bien accueillir votre futur apprenti ?

Le 24/08/2021
par Cécile Vicini
La rentrée se prépare, les entreprises aussi. Celles qui vont accueillir un jeune en alternance, en contrat de professionnalisation ou en apprentissage, seront les référents professionnels pour ces apprenants. En tant que tuteur ou maître d’apprentissage, quelques conseils sont de mise pour mettre à l’aise votre nouvelle recrue et l’aider à bien se sentir dans son nouvel environnement.
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Préparer sa rentrée en amont 

Bien souvent, c’est l’inconnu qui peut faire peur. Quelques jours avant le premier jour, un e-mail de bienvenue est tout à fait préconisé.

Pour amorcer une bonne communication, il doit contenir les informations les plus importantes : 

  • La date, l'heure et le lieu où l'apprenti(e) est attendu(e) le premier jour ; 
  • Le nom de la personne qui s’occupera de son accueil ; 
  • Les coordonnées postales et téléphoniques ainsi qu’un plan et les codes d’accès éventuels pour accéder au bâtiment de l’entreprise ;
  • Les documents et le matériel nécessaires à la réalisation des premières missions ; 
  • Toujours dans un souci d’organisation, donner des indications sur le programme de la journée est très rassurant. Que va-t-il/elle faire ? Qui va-t-il/elle rencontrer ? Quelles seront ses premières missions ? 

Préparer un pack d’accueil 

Il s’agit d’un petit paquet qui regroupe des éléments relatifs à l’entreprise et qui permettent à l'apprenant de se familiariser avec son futur environnement. 

On peut imaginer par exemple un livret d’accueil et le règlement intérieur, une présentation de l’entreprise (plaquette), quelques échantillons ou spécialités de la maison, un cahier de notes, un stylo, mais aussi une présentation synthétique de l’équipe pour une prise de repères rapide.

Une visite sur mesure 

Découvrir un environnement de travail est une étape essentielle : celle de la découverte des lieux, des habitudes, des membres de l’équipe, des tuteurs… cette visite doit être faite avec le souci du détail.

L’apprenant(e) doit être encouragé(e) à poser des questions pour qu’il/elle puisse se sentir rapidement immergé(e) dans sa nouvelle entreprise. 

Si besoin, des mini-entretiens avec chaque collaborateur au fil des présentations peuvent être réalisés. Ainsi, les rôles seront rapidement ciblés pour un début sur les chapeaux de roue ! 

La planification des futures semaines 

Une fois la première journée écoulée, un planning des futures semaines à venir peut être remis à l’apprenant.

Ce planning peut regrouper par exemple les objectifs, les tâches, mais aussi les modalités de relation entre l’apprenti(e), l’organisme de formation et l’entreprise (livret d’apprentissage, carnet de liaison, fiches).

Comment faire preuve de pédagogie ?

Pour un jeune en formation, les modalités relatives au monde de l’entreprise ne sont pas forcément acquises. C’est pourquoi un point sur certaines questions doit être abordé dans le cadre d’un entretien : 

  • Le rendez-vous avec la médecine du travail 
  • La prise de congés et le roulement entre les différents collaborateurs ;  
  • La protection sociale ; 
  • La complémentaire santé et la présentation des garanties ;
  • Le contrat d’apprentissage ; 
  • Le salaire (montant et date de versement).

Une formation pour les maîtres d’apprentissage ? 

En fonction des secteurs d’activité, une formation peut-être obligatoire pour les maîtres d’apprentissage. C’est notamment le cas pour les hôtels, cafés, restaurants. 

Même si vous n’êtes pas concerné par cette formation obligatoire, une telle initiative est vivement encouragée.

Elle permet d’acquérir des compétences pédagogiques pour accompagner votre futur apprenant dans les règles de l’art. Il s’agit du titre de maître d’apprentissage confirmé (MAC)

Ce titre constitue pour le professionnel, la reconnaissance d’une double compétence : savoir-faire et aptitudes relationnelles.

Pour en bénéficier, plusieurs critères sont de rigueur : 

→ Justifier d’une expérience professionnelle d’au moins cinq ans ;

→ avoir une expérience d’au minimum 2 ans en tant que tuteur auprès de jeunes titulaires d’un contrat d’apprentissage ou de l’un des contrats d’insertion en alternance ;

→ disposer de compétences et de savoir-faire relatifs au tutorat et à la pédagogie.

>> Envie d’en savoir plus ? Prenez contact auprès d’un conseiller de votre CMA.

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