Orientation

Prépas apprentissage : il est toujours temps de recruter

Le 25/09/2019
par lemondedesartisans.fr
Lancé le 1er mars dernier, le dispositif « prépa apprentissage » doit permettre à 28 000 jeunes « en rupture de ban » d’envisager de construire leur avenir professionnel par le biais de l’apprentissage. Alors que l'année scolaire a démarré, le point sur ce dispositif qui nécessite l’engagement de tous.
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Artisan boulanger pétrissant des pâtons aux côtés de son apprenti

Pour permettre une meilleure orientation et mieux guider ceux qui s’interrogent sur leur avenir, les « prépas apprentissage » ont fait leur apparition au printemps dernier.

19 projets portés par 150 CFA offrent ainsi 28 000 places à des jeunes. Parmi eux, nombreux sont ceux coordonnés par le réseau des CMA, parfois sous la dénomination de « Sas de l’apprentissage » (le réseau a d’ailleurs porté initialement ce concept dans le Livre blanc de l’apprentissage, remis à la ministre du Travail en décembre 2017).

Les CMA se sont ainsi engagées à accompagner 17 000 bénéficiaires en deux ans, ce qui les place parmi les trois réseaux de CFA nationaux de référence sur le sujet, aux côtés du CCCA BTP et de l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie).

Le public concerné

Les prépas apprentissage s’adressent aux personnes, âgées de 15 à 29 ans révolus, qui s’interrogent sur leur avenir professionnel. Parmi eux notamment, des jeunes en décrochage ou issus de QPV (quartiers prioritaires de la ville).

Ce dispositif devrait faciliter leur insertion sur le marché du travail. L’enjeu est d’éviter les ruptures de contrat d’apprentissage une fois entré en formation ; une mauvaise orientation ou un manque de conseil et de suivi en étant souvent la cause dans les premiers mois…

Ce « sas » a vocation également à développer le savoir être professionnel de chacun tout en permettant une remise à niveau dans d’autres domaines : travail en équipe, ponctualité, autonomie, consolidation des acquis de base (lire, écrire, compter).

Le principe

Concrètement, les bénéficiaires alternent entre modules généraux (remise à niveau, savoir être…) au CFA ou chez l’un des partenaires du dispositif (missions locales, centres de bilan de compétences, service militaire adapté…) et périodes de découverte des métiers et de confirmation du projet professionnel en entreprise (statut de stagiaire), chez un artisan.

À l’issue de ces périodes d’immersion, si leur projet est consolidé et leur volonté confortée, les participants pourront signer un contrat d’apprentissage.

Recrutez !

Ces candidats motivés sont encore à la recherche d’une entreprise dans laquelle effectuer leur parcours en apprentissage ou même, au préalable, leur stage d’immersion. Alors, si vous avez envie de transmettre votre passion et votre savoir-faire, s’il vous reste une place d’apprenti(e) vacante ou que vous avez subi un désistement de dernière minute, rapprochez-vous de votre chambre de métiers et de l’artisanat !

Contactez votre CMAwww.artisanat.fr

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