La consommation de viande de boucherie a augmenté en 2022
L'année 2022 a été marquée par des fluctuations notables dans la consommation de viande en France.
Selon les données récentes communiquées par FranceAgriMer Agreste, la consommation de viande de boucherie a connu une augmentation de 1,4 %, avec des variations significatives entre les différentes catégories de viande.
Un regain d'intérêt pour la viande de boucherie
La viande de boucherie, qui englobe diverses variétés telles que le bœuf, le porc et l'agneau, a connu une augmentation globale de 1,4 % de sa consommation en 2022.
Parmi les plus fortes augmentations :
- +1,6 % pour la viande porcine,
- +2,4 % pour la viande ovine.
La viande de volaille et de lapin en léger recul
En revanche, la consommation de viande de volaille et de lapin a enregistré une baisse de 0,5 % au cours de la même période.
Cette tendance négative peut être en partie attribuée à un épisode d'influenza aviaire sans précédent en début d'année 2022, qui a suscité des inquiétudes quant à la sécurité sanitaire des produits avicoles.
Malgré le dynamisme de la consommation de viande de poulet, l'ensemble des viandes de volaille a connu une légère réduction de sa demande.
L'essor des importations de viande
Autre tendance de l’année 2022 : la croissance significative des importations de viande, avec +11,5 % VS.2021.
Ces importations ont dépassé nettement les niveaux observés avant la pandémie de Covid-19, représentant désormais près de 30% de la consommation totale de viande en France.
Les viandes ovines et de poulet sont particulièrement touchées, avec des taux d'importation dépassant les 50 %, ce qui reflète une diversification des sources d'approvisionnement en viande sur le marché français.
Régression des achats de viandes pour la consommation à domicile
Les achats de viandes pour la consommation à domicile sont en recul. Selon le panel Kantar Worldpanel, ces achats ont connu un net reflux en volume, poursuivant ainsi le repli déjà observé en 2021.
Les chiffres mettent également en évidence que les achats de viandes ont atteint des niveaux légèrement inférieurs à ceux de 2019, avant la pandémie de Covid-19.
Cette baisse peut s’expliquer par l'évolution des habitudes alimentaires des consommateurs, mais aussi par les préoccupations environnementales et sanitaires, le tout couplé aux fluctuations économiques.
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