Grand angle

Le ministère du Travail lance une campagne de communication en faveur de l’apprentissage !

Le 29/05/2023
par Cécile Vicini
"L'apprentissage pour moi, c'est le bon choix." La formule tient en quelques mots, mais vise un objectif colossal : celui d'encourager à choisir la voie de l'apprentissage pour la rentrée 2023… et ainsi d'atteindre le fameux objectif du million de contrats signés d'ici à 2027.
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Le coup d’envoi de la campagne a été donné le mardi 23 mai dernier, à quelques mois de la prochaine rentrée scolaire et va se déployer sur plusieurs axes média : radio, réseaux sociaux, Internet…

En ligne de mire : les jeunes en quête d'orientation, principaux concernés, mais aussi leurs parents, souvent encore plein d'aprioris quant à cette voie de formation.

En parallèle, une campagne hors-média s’adresse également aux entreprises afin de les inciter à recruter des apprentis.

Tous sont invités à faire le choix de l’apprentissage à la rentrée 2023. Pour les convaincre, la campagne véhicule des témoignages d’apprentis et de maîtres d’apprentissage convaincus, des zooms sur les perspectives professionnelles offertes par la formation… en insistant sciemment sur les secteurs en tension.

La campagne en détails

La communication s’adresse à trois cibles :

  • Les jeunes entre 15 et 29 ans (avec un focus sur les jeunes de 15 à 18 ans) ;
  • Leurs parents (prescripteurs) ;
  • Les entreprises (recruteurs).

Des vidéos témoignages réalisées dans toute la France, d'ailleurs déjà disponibles sur YouTube, (avec des duos apprentis - maîtres d’apprentissage) et des spots audios seront diffusés :

  • En digital et sur les réseaux sociaux (TikTok, Snapchat, Facebook et Instagram) du 22 mai au 13 juillet ;
  • À la radio du 27 mai au 13 juin.

Cette campagne s'appuie aussi sur des kits de communication. Ainsi, entreprises, acteurs de l’emploi et de l’insertion et centres de formation pourront promouvoir à leur tour l’apprentissage autour d’eux à l’aide d’affiches, d’articles et de visuels prêts à l’emploi.

Un guide très pratique est également téléchargeable sur le site du ministère du Travail.

L’apprentissage : un parcours qui séduit

Depuis 2018, l’apprentissage s’est considérablement développé : en 5 ans seulement, le nombre de nouveaux contrats dans le secteur privé a été multiplié par 2,8.

Aujourd’hui, la majorité des secteurs d’activités s’intéressent à l’apprentissage et s’investissent pour développer et former les jeunes générations à leurs métiers.

Plus de 830.000 contrats ont été signés en 2022, soit une progression de 14% par rapport à 2021 (chiffres : ministère du Travail).

"Cette voie de formation fait ses preuves : depuis notre réforme de 2018, l’apprentissage est devenu à l’image de notre économie : porté par les TPE-PME, par tous les niveaux de diplômes et qualification et en bonne santé sur l’ensemble du territoire", Carole Grandjean, ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels.

Les raisons de ce succès s'expliquent par des avantages notables :

  • Un tremplin vers l’emploi ;
  • L'acquisition d’une expérience professionnelle rémunérée ;
  • La valorisation des savoirs-être, porte d’entrée dans le monde du travail,
  • Une sortie du cadre scolaire classique.

Autre avantage notable : le niveau d’insertion est également en augmentation depuis 2019. Dans les douze mois qui suivent l’obtention de leur diplôme, 75% des jeunes apprentis de niveau CAP à BTS décrochent un emploi.

Des aides maintenues jusqu’en 2027 pour les entreprises

L’autre levier séduisant pour les entreprises est laide de 6.000 euros versée dès la première année de contrat. Initialement prévue pour apporter un coup de pouce temporaire aux entreprises, le chef de l’État a annoncé son renouvellement jusqu’en 2027.

→ Cette aide unique s’applique à tous les contrats signés entre le 1er janvier et le 31 décembre 2023. 

"Nous le mesurons : grâce à l’apprentissage, le taux d’insertion dans l’emploi des jeunes s’améliore. Nous continuerons donc à soutenir les entreprises souhaitant s’engager dans cette démarche jusqu’à la fin du quinquennat", Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion

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