L'exposition "Des cheveux et des poils" se tient jusqu'en septembre prochain !
Après « La mécanique des dessous » (2013), « Tenue correcte exigée ! » (2017) et « Marche et démarche » (2019), « Des cheveux et des poils » montre comment la coiffure et l’agencement des poils humains participent, depuis des siècles, à la construction des apparences.
Élément essentiel de la mise en scène de soi, le travail des cheveux et des poils véhicule un message : celui de l’adhésion à une mode, à une conviction, voire à une contestation. Il peut également être empreint de nombreuses significations plus brutes, comme la féminité, la virilité ou la négligence.
À travers plus de 600 œuvres, du XVe siècle à nos jours, l’exposition lève le voile sur les thèmes inhérents à l’histoire de la coiffure, et questionne le visiteur sur des sujets liés à la pilosité faciale et corporelle.
Décrypter les codes sociaux et culturels à travers la coiffure
"Des cheveux et des poils", c’est aussi l’occasion de retracer le parcours de célèbres figures de la coiffure comme Léonard Autier (coiffeur favori de Marie-Antoinette), Monsieur Antoine, les sœurs Carita, Alexandre de Paris et plus récemment les coiffeurs studio.
De grands noms de la mode contemporaine tels Alexander McQueen, Martin Margiela ou Josephus Thimister sont présents avec leurs réalisations sur le cheveu.
Les métiers du poil (barbiers, barbiers-chirurgiens, étuvistes, perruquiers, coiffeurs de dames…) ont également toute leur place dans cet événement : ils sont représentés à travers des documents d’archives et des objets du métier : enseignes, outils, produits divers et les étonnantes machines à permanentes et les séchoirs des années 1920.
Les visiteurs peuvent par ailleurs découvrir les coiffures iconiques des XXe et XXIe siècles : le chignon 1900, la coupe à la garçonne des années 1920, les cheveux permanentés et crantés des années 1930, la pixie et la choucroute des années 1960, les coiffures volumineuses des années 1980, les dégradés et les mèches blondes des années 1990, sans oublier les nappy hair.
Dans une scénographie confiée à David Lebreton de l’agence Designers Unit, le musée des Arts décoratifs a bénéficié de prêts exceptionnels du château de Versailles, du musée des Beaux- Arts d’Orléans, du musée du Louvre et du Musée d’Orsay !
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