Naissance de Berryfield, "la première plateforme généraliste des savoir-faire locaux et des loisirs durables"

L’outil permet de faire connaître les producteurs locaux, les artisans d'art, les artistes plasticiens et les commerces locaux associés au grand public. 

Concrètement, une personne qui est en voyage dans une localité, ou qui souhaite explorer les ateliers autour de chez elle, se connecte au site, accède à la carte et peut consulter les fiches des entreprises inscrites. 

Pour jouer la carte de la complémentarité, on y trouve également des restaurants et des hébergements ancrés dans le terroir, qui partagent le désir de promouvoir les circuits courts, ainsi que des prestataires de loisirs durables en plein air.

Elle est architecturée et développée dans un souci de sobriété, afin de réduire son empreinte environnementale.

Artisan du ciel

"Je ne viens pas ni monde de l’artisanat, ni du tourisme : j’ai été 18 ans pilote de chasse et 18 ans ingénieur dans l’industrie aéronautique."

"Mon associé, c'est mon fils, Nicolas : il est géographe, spécialisé dans l’environnement et le climat, cartographe, développeur web. Au fil de nos carrières respectives, nous avons été amenés à rencontrer les producteurs, les artisans, ce qui nous a poussé à en savoir plus dans les savoir-faire locaux."

Avec Berryfield, nous valorisons les savoirs-faire au sens large, la production locale, et le large spectre de métiers, du maraichage, aux apiculteurs, en passant par des producteurs d’huiles essentielles. Nous comptons également des artisans inscrits, qui embarquent avec eux leur savoir-faire, leur écosystème et leurs produits finaux.

"Parmi nos abonnées, nous comptons quelqu’un qui produit des fleurs localement, qui les vend sur des marchés dans les Alpes de Haute-Provence mais c’est de la production."

"L’idée, c'est vraiment de mettre en avant les acteurs de ces savoir-faire locaux et en particulier les artisans, avec qui je suis en contact direct, je développe aussi des relations avec d'autres structures, notamment des chambres de métiers et de l'artisanat (CMA)."

Un échange de bon procédé

Sur la question de la visibilité de la plateforme, il y a un échange de bons procédés, notamment sur la question du référencement et des notions SEO, qui ne sont pas toujours faciles à comprendre et à appliquer. 

"Les principales remontées de ces petites entreprises sont qu’elles manquent de temps et de connaissances pour communiquer sur le numérique. C’est pourquoi on a conçu une plateforme ouverte, simple, facile à utiliser et peu onéreuse."

Et les institutions commencent à jouer le jeu : un office de tourisme en Touraine a déjà référencé Berryfield sur son site Internet. "Nous comptons bien être référencés auprès d’autres structures, dans une logique d’échange de visibilité, ce qui est un procédé gagnant-gagnant pour tout le monde, à tous points de vue".

"Notre objectif est d’avoir une plateforme généraliste et transverse, dans toute la France, y compris Outre-Mer."

À noter que la plateforme propose également un mini-réseau social, qui permet de créer une véritable synergie, un tissage de communication entre chaque acteur de l'économie vertueuse des savoir-faire locaux et des loisirs durables.

Une prospection à vélo… Et au bureau

"Je visite les artisans d’art autour de chez moi à vélo, mais ce moyen de transport a ses limites quand on veut cibler la France entière... et les DOM-TOM. J’ai donc misé sur un compte LinkedIn, qui compte près de 5.000 abonnés, et la page Berryfield en compte 1.700."

"Je vais écrire personnellement aux artisans sur les réseaux pour leur expliquer en détail notre projet. Je compte aussi sur les partenariats, notamment avec des offices de tourisme qui gèrent eux-mêmes des pages dédiées aux artisans d’art."

La plateforme est disponible sur ordinateur, smartphone ou tablette via le navigateur internet ou les applications dédiées pour Android et iOS.

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