Redémarrer à zéro… et renaître !

Le 24/07/2018
par Sophie de Courtivron
Voici quelques portraits de reconvertis dans l’artisanat qui ont trouvé leur voie après quelques errements. Ils prouvent qu’il n’est jamais trop tard pour se remettre en question… À la lecture des expériences, difficultés et réussites de ces artisans, vous pourrez piocher idées et bonnes pratiques, voire… retrouver votre flamme initiale ?

"Il a offert son bicorne à son grand-père et a dit à tous qu’il pouvait maintenant faire ce qu’il voulait, évoque Christian Le Moal, responsable de la formation d’installateur sanitaire en un an du CFA de Quimper. Mon élève, diplômé de Polytechnique, est aujourd’hui plombier." L’artisanat peut ainsi constituer la voie de salut de personnes mues par le désir profond de faire – enfin –
fonctionner leurs mains et leur tête. Car l’artisanat requiert des compétences plurielles (savoir-faire, gestion, communication…). Ces nouveaux venus arrivent avec leur bagage et un regard neuf. Qu’ont-ils à nous dire, à part que l’artisanat devrait être valorisé dès le collège afin que les jeunes puissent s’y orienter de leur plein gré et sans jugement ? "Je préfère être un loup maigre et libre qu’un chien bien gras avec un collier au cou", assure, en se référant à la fable du Loup et du Chien, l’ex-responsable de direction commerciale d’un cabinet de conseil devenu ébéniste. Oui, la liberté n’a pas de prix. Oui, il y a des difficultés. Mais tous ont trouvé le bonheur. Pourquoi ?

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Reconversion professionnelle

"Nous formons une équipe gagnante"

Le 17/07/2018
par Sophie de Courtivron
Licencié du jour au lendemain sans motif après une vingtaine d’années dans la grande distribution comme chef de rayon boulangerie-pâtisserie, Loïc Coyot, boulanger à Lachapelle-aux-Pots, dans l’Oise (Au Plaisir du palais) s'est mis à son compte en février 2016. Sa femme Sylvie l'a suivi dans cette aventure.
Reconversion professionnelle

"J’avais envie de toucher, sentir… produire quelque chose"

Le 17/07/2018
par Sophie de Courtivron
Après une formation en sociologie et en ethnologie, Matthieu Collomp ne trouve pas de travail. Il se lance alors dans l’informatique (diplôme obtenu avec le Cnam), et le voilà développeur spécialisé dans le multimédia pour une dizaine d’années. Licencié en 2008, il s'épanouit désormais dans le milieu de la brasserie.