Label

Les entreprises du patrimoine vivant encouragées à exporter

Le 09/02/2021
par Cécile Vicini
Les EPV, entreprises du patrimoine vivant, dont beaucoup sont issues des métiers d’art, ont été intégrés dans le plan de relance du Gouvernement. À l’origine de ce label créé en 2005, la volonté de mettre en avant un savoir-faire français qui est de plus en plus plébiscité à l’international. Alors quelles sont les raisons de ce rayonnement et pourquoi ces entreprises sont-elles poussées vers l’export ? Tour d’horizon.
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Label EPV : quel bilan depuis sa création ?

Ce label, qui permet de distinguer les savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence, est décerné par l’État, et ce, pour cinq années renouvelables.

1.400 entreprises sont répertoriées : 750 font partie des métiers d’art et génèrent à elles seules 64.000 emplois et un CA cumulé de 14 milliards d’euros

Fortes de leur développement et de leur potentiel, elles constituent un véritable poids économique sur le plan national, mais également à l’international puisqu’elles ont déjà investi les marchés à l’étranger. 

→ Plus de 70% des EPV réalisent une partie de leur CA à l’export. Une part colossale qui reflète une réelle demande du savoir-faire français sur les marchés à l’étranger. 

Sur l’année 2019, 53% du chiffre d’affaires des EPV ont été réalisés hors de l’hexagone, ce qui représente 8 milliards d’euros. 

Quelle est l’ambition de l’État pour les EPV ?

À travers le plan France Relance, la volonté du Gouvernement est de renforcer la logique d’internationalisation des EPV qui exportent déjà ou d'aider celles qui n'ont pas encore franchi le pas, dites "primo-exportatrices". 

Ce plan est doté d’une enveloppe de 100 milliards d’euros, dont 250 millions sont consacrés à la relance des exportations

La finalité de ce financement est d’encourager les 60.000 professions des métiers d’art et du patrimoine vivant (dont plus de 40.000 indépendants) à se tourner vers l’international. 

Outre cet élan financier, le label jouit de plus en plus d’une notoriété reconnue : un critère encourageant pour les entreprises qui n’ont pas encore sauté le pas de l’export. 

Même si le grand public n'est pas encore trop familiarisé à ce label, il s’impose dans de nombreux domaines : 

  •  La décoration ;
  •  La mode ; 
  •  La beauté ;
  •  Le patrimoine bâti ;
  •  Les équipements professionnels ;
  • La culture et les loisirs ; 
  • La gastronomie ;
  • Les arts de la table. 

Le saviez-vous ? Parmi les grands noms des EPV, on compte par exemple les Émaux de Longwy, Lampe Berger, les calissons du Roy René, le Champagne Roederer ou encore Baccarat. 

L’impact de la pandémie sur le label 

Depuis le début de la crise sanitaire, bon nombre de Salons et d’événements ont été annulés. Ces rencontres constituent pourtant des opportunités professionnelles pour rencontrer des clients, des partenaires, des fournisseurs et stimuler l’activité de façon globale. 

Pour pallier ce manque, des mesures sont disponibles, comme la prise en charge d’une prestation d’accompagnement à l’export. 

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