1 Jeune, 1 Solution : un an après le lancement, l’heure du premier bilan
Le jeudi 8 juillet 2021, Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, accompagnée de Brigitte Klinkert, ministre en charge de l’Insertion, Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l’Emploi et à l’engagement des entreprises, Carine Seiler, haut-commissaire aux Compétences, et Patrick Toulmet, le délégué interministériel au développement de l’apprentissage dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, ont présenté, le bilan du plan "1 Jeune, 1 Solution".
Inscrit dans le cadre de "France Relance", ce plan a été lancé il y a un an pour aider les moins de 30 ans à trouver un emploi, un apprentissage, une formation ou à profiter d’un parcours d’insertion professionnelle dans un contexte de crise.
Deux millions de jeunes ont bénéficié de ce dispositif depuis son démarrage.
Parmi eux, dans le détail :
- 800.000 jeunes éloignés de l'emploi ont intégré un parcours d'insertion entre août 2020 et mai 2021, en s’appuyant sur les missions locales, Pôle emploi l’Apec ;
- 350.000 jeunes de moins de 30 ans ont suivi une formation, 90.000 d’entre eux dans des métiers des secteurs stratégiques de la relance (transition écologique, numérique, santé ou industrie) ;
- 1,8 million de jeunes de moins de 26 ans ont été embauchés en CDI ou CDD de plus de 3 mois entre août 2020 et mai 2021 ;
- 525.600 jeunes ont signé un contrat d'apprentissage en 2020.
Les effets des aides à l’embauche
Des résultats sans aucun doute boostés par :
- les aides à l’embauche des jeunes de moins de 26 ans, allant jusqu’à 4.000€, pour les contrats signés avant le 31 mai 2021 ;
- et par le soutien à l’embauche d’un apprenti (5.000€ pour un mineur, 8.000€ pour un majeur), pour les contrats signés jusqu'au 31 décembre 2021.
Une plateforme très fréquentée
Autre succès : la plateforme "1 Jeune, 1 Solution", lancée en novembre dernier, qui aurait déjà reçu 3 millions de visites à ce jour, d’après le Gouvernement.
Celle-ci proposait à ses débuts 20.000 offres d’emploi contre 350.000 aujourd’hui, issues de 10.000 entreprises.
Des contrats aidés à promouvoir
Par ailleurs, en un an, 121.000 jeunes de 16 à 26 ans en situation de précarité sont entrés en Garantie jeunes. Ce dispositif, mis en œuvre sur le terrain par les missions locales, leur permet au jeune de percevoir une allocation mensuelle (jusqu’à 497€) contre un engagement sérieux dans un parcours de réinsertion, par le biais d’une formation par exemple.
Les PEC (Parcours Emploi Compétences), qui ont pour ambition l’insertion durable sur le marché du travail, n’ont attiré, eux, que 31.500 jeunes, alors que le Gouvernement visait 80.000 bénéficiaires pour 2021.
En 2019, 1,5 million de jeunes n’étaient ni en emploi, ni en formation, ni en études. Par le biais du plan "1 Jeune, 1 Solution", le Gouvernement ambitionnait de ne "laisser personne sur le bord de la route". Reste à trouver comment capter l’attention de cette jeunesse aujourd’hui hors des radars et les aider à s’emparer de ces contrats aidés vers lesquels ils ne vont pas spontanément…
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